Publié dans Société

Insuffisance rénale chronique - Un traitement avoisine les 3 millions d'ariary par mois 

Publié le jeudi, 10 mars 2022

Un coût exorbitant. La dialyse est cruciale pour traiter l'insuffisance rénale chronique.  Cependant, le coût du traitement est très élevé. Il avoisine les 3 millions d'ariary par mois. Or, il s'agit d'un traitement à long terme. Selon le Professeur Randriamantsoa Lova Narindra, ce prix a déjà diminué par rapport aux quatre dernières années. A Madagascar, seulement trois villes disposent de centres de dialyse, à savoir Antananarivo, Toamasina et Mahajanga. Deux facteurs engendrent l'insuffisance rénale, notamment le diabète et l'hypertension artérielle.

Par ailleurs, le calcul rénal, une infection, un problème de prostate, la prise excessive de médicaments et de tisane peuvent aggraver la maladie. Concernant la transplantation rénale, elle coûte plusieurs centaines de millions d'ariary et n'est pas encore réalisable dans le pays. Et le processus est encore trop long. De plus, certaines personnes ne peuvent pas supporter cette intervention chirurgicale. C'est seulement un moyen d'empêcher la dialyse, mais le patient devra encore suivre un traitement de longue durée. 

Journée mondiale des reins

Célébrée le 10 mars,  cette journée internationale a pour objectif de sensibiliser le public sur l'importance des maladies rénales, considérées comme des affections silencieuses dont le diagnostic tardif multiplie les conséquences. Il faut savoir que les reins jouent un rôle important pour garder le corps en bonne santé. A l'issue d'une enquête effectuée dans cinq ex-Provinces de Madagascar, 10 % des personnes enquêtées ont une maladie rénale, selon le Professeur Randriamarotia Willy, chef de service de néphrologie à l'hôpital de Befelatanana. Cependant, celles-ci ne présentent aucun symptôme même si elles sont considérées comme des malades. 

Il arrive souvent que plusieurs maladies rénales ne sont dépistées qu'à l'approche du stade terminal. Et dans ce cas, le recours à la dialyse ou la greffe est rendu obligatoire. Les modes de vie, le déséquilibre alimentaire et une vie sédentaire sont des facteurs aggravant la maladie. Cette année, le thème mondial de la célébration est « Santé rénale pour tous, comblons les  lacunes en matière de connaissance pour un meilleur traitement des maladies rénales ». Une maladie rénale chronique et évolutive aboutit à l'insuffisance rénale en phase terminale. 

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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